François Lucas : Noémie, qu’est-ce que tu penses de cette douche ? Qu’est-ce que tu peux en dire ?
Noémie Aubert : C’est très grand, elle est immense. Il n’y a pas de receveur, c’est plat. C’est constitué d’une mosaïque rugueuse et mate.
François Lucas : Oui, c’est l’essentiel de l’opération. On voit le fauteuil qui s’engage, il n’y a pas de ressaut, c’est comme si en fait il n’y avait rien. Pas de difficulté, pas de gêne. Ressaut zéro, c’est le plus important, et puis c’est rugueux, c’est antiglisse. Les sols se classent R8 et R12. Le mot antiglisse seul par lui-même ne veut pas dire grand-chose s’il n’est pas suivi de son classement. Douche au siphon de sol, ça veut dire qu’un siphon qu’a été encastré et que les eaux usées partent par le dessous. Egalement, le siphon est nettoyable par le haut. Tu peux lever la grille. En accessoires, on est dans un gîte qui propose cette solution là. Très bien. Il a un piétement qui vient prendre appui sur le sol. Ca évite de trop solliciter les fixations. Une personne pourra être très forte, ou se laisser tomber parce qu’elle a du mal à s’asseoir, de contrôler son assise. Tu observes également un mitigeur. Ce qui est important, c’est d’avoir la butée au bout long. Maintenant, passer au dessus de 37 °C, c’est un acte volontaire : tu dois appuyer sur un petit bouton. Ca, c’est le risque anti-brûlure, ou pour l’aidant, éviter de chercher la bonne température : l’aidant va dire : « est-ce que c’est bon, là ? ». « Non, c’est un peu froid ! », « non, c’est un peu chaud ! ». Ca, ça peut prendre dix minutes. Là, on sait que ça va pas brûler, on sait que ce sera confortable, et puis après, on peut affiner le réglage de température. Les barres, elles sont essentielles. Il faut des barres pour pouvoir se transférer, tirer, pousser. On voit également la partie inclinée de la barre qui permet aux gens semi-ambulants, qui peuvent marcher avec une aide technique, une canne, deux cannes, un déambulateur, de s’asseoir et de se relever. Les porte-douchettes : les barres porte-douchette pour les valides, très bien, car il ne faut pas oublier les valides, surtout sur ces opérations-là, et puis les porte-douchettes, il pourrait y en avoir un des deux côtés, peut-être un pour l’aidant, pas pour la personne concernée, que l’aidant n’ait pas à tendre le bras par-dessus la personne pour attraper la douchette. L’en jeu économique va être très faible, ça va être 15 €, c’est rien du tout. Pourquoi se priver de petites fonctions comme ça qui facilitent la vie de tout le monde en fait.