François Lucas : Noémie, je te propose de faire un petit test de roulement, l’usage des extérieurs depuis un fauteuil et notamment là par exemple tu vois si tu peux suivre cette allée bétonnée, tu essaies de longer la bordure ciment là ! En préambule, est-ce que ça te semble facile ?
Noémie Aubert : Tout est droit, c’est pas mal, je vois ça tout plat, il y de pas de soucis.
François Lucas: A priori, c’est facile tout ça ! Ecoute, si tu peux faire quelques mètres et nous faire un commentaire.
Noémie Aubert : Ce n’est pas simple, j’ai toujours une impression d’être dirigé vers la pente.
François Lucas : C’est gênant.
Noémie Aubert : Un peu, je suis obligée de forcer.
François Lucas : Pourtant ça à l’air quasiment plat tout ça !
Allez, j’explique de quoi tu souffres là, en fait cette pente là, qui n’est pas dans l’axe de ton cheminement principal, c’est une pente qui est dans ce sens là.
C’est ce qu’on appelle le dévers cette pente là.
On va la mesurer.
Noémie Aubert : C’est tout à fait l’impression d’être toujours pousser vers une légère pente.
François Lucas : Effectivement, tu es obligé de compenser en fait.
Tu n’as pas le même effort des deux côtés.
C’est ce qu’on appelle le dévers, et le dévers, donc là je vais utiliser mon niveau : il fait 1m égal à 100 cm, la petite bulle qui est là, pour savoir si je suis de niveau, je la mets entre les deux tirets et je vais mesurer le dévers.
Et le législateur a retenu 2% maximum.
Et c’est du bon sens et c’est très bien, déjà tu ressens des gênes.
On a 2 cm, 2% de devers.
Il est légal, c’est bon, et néanmoins tu sens déjà la gêne.
Alors imagine un dévers à 3, ou 4,5% c’est l’horreur absolue.
Donc dévers maximum 2% au dessus la gêne devient très grave.