François Lucas : On poursuit la ballade dans la découverte de cette belle maison.
La téléphonie : donc là tu vois un téléphone un peu particulier, qu’est ce que tu observes.
Noémie Aubert : Les gros chiffres, par rapport au clavier habituel.
François Lucas : Egalement, sur la touche 5, maintenant c’est un peu le cas sur tout ce qui est numérique, il y a un petit repère tactile.
Donc, là, les non-voyants, vont à partir de la touche 5 vont savoir positionner la 1, la 2.
Tu vois.
Des grosses touches pour la malvoyance, dans le grand âge c’est apprécié aussi.
Des numéros qui peuvent être mémorisés, donc une aide pour la téléphonie, alors à savoir qu’il existe de la téléphonie adaptée pour tous types de handicaps.
Sur les handicaps très très particuliers, on va dans un monde de professionnels spécialisés.
Globalement, il y a des réponses pour la téléphonie, en général.
Donc, tu vois maintenant on sait qu’on a une téléphonie adaptée, Valérie peut s’en sortir, elle peut téléphoner c’est adapté pour elle.
Je propose de continuer la visite, on va vers le salon.
Valérie va, je pense, trouver à se positionner.
Voilà, Valérie s’est positionnée de façon naturelle.
Donc très bien, elle participe aux conversations du groupe, la famille, les enfants et autres.
A noter que là, elle profite d’une vision belle, sur toute la campagne.
D’après toi, pourquoi ces petits motifs là.
Noémie Aubert : C’est assez étonnant, mais on peut penser que ça délimite que ça marque le vitrage, parce que s’il n’y a pas ce marquage, tu peux avoir des difficultés à voir la vitre et te cogner dessus.
François Lucas : Tout simplement bravo ! C’est complètement ça.
C’est pour bien identifier qu’il y a une surface vitrée.
S’il n’y avait rien, pour les personnes malvoyantes, étourdis et autres, peu importante, même pour nous les valides, le danger c’est en fait, tout simplement, de se cogner sur la vitre, de se faire moyennement mal, voir très mal.
Noémie Aubert : Tout à fait.
François Lucas : Egalement, tu vois si on imaginait une simple fenêtre qui serait à cette hauteur, là pour Valérie qui est en fauteuil, son champ de vision est plus bas que le nôtre qui sommes valides.
Donc, Valérie par exemple qu’est ce que tu vois au dessus de mon bras.
Valérie Darde : Et bien, la cime des arbres et le ciel.
François Lucas : Là tu vois qu’en fait les gens qui arrivent, les petites fleurs qui poussent, l’herbe et autres, elle ne le voit pas.
Qu’il y ait une fenêtre, peut-être deux ou trois, mais qu’il y en ait pleins d’autres qui permettent d’avoir cette vue sur l’extérieur pour être dans la vie de tout les jours, dans le fonctionnement.
Noémie Aubert : D’accord !